Ca fait longtemps que ce billet me démangeait. La solitude du DBA.
Perdu entre les équipes de développement et les équipes systèmes.
Deux univers; un pied dans chaque… et un travail de sensibilisation permanent de part et d’autre.
Bien sûr il y a plusieurs sortes et familles de DBA.
Il reste que dans le monde Microsoft et la plate-forme SQL c’est un monde qui a du peu à peu se créer et s’exiger.
Pensez donc, un produit aussi simple que “next next finish” (sic) et puis quelques jobs d’administration et voilààààààà
hop… à la porté de n’importe quel administrateur système non ?
Pas comme Oracle et ses 8000 paramètres annoncés…
Ca c’était il ya bien longtemps…
Depuis la sueur le sang et les bases grandissantes ont créé le monstre–
bien entendu au sens latin d’admirable, digne d’être montré (et pas du doigt!!!!)
Et puis quelle application se passe d’interactions avec une base de données ? mmmh ?
Dans mon article sur les sacs a main (http://blogs.codes-sources.com/thesqlgrrrl/archive/2010/07/26/sacs-a-mains.aspx) j’ai déjà exprimé un peu de cet isolement face au monde des développeurs…
Je ne pense pas avoir cité ce delicieux architecte qui m’assurait s’en foutre des contraintes au niveau de la base de données puisque- m’assenait-il “il gérait tout dans le code”… ^^
Fabuleuse inconscience qui me rappelle étrangement celle du jeune homme s’exclamant “tu n’as pas confiance” parce que je bouclais ma ceinture en montant dans sa voiture en fin de soirée. Ni le conducteur ni le developpeur ne controlent les éléments fâcheux exterieurs… contraintes, clés et ceinture sont là pour empecher l’accident, l’importation sauvage, le crash. Ni la voiture ni l’application ne sont seules au monde. Soit.
Après tout quelle outrecuidance de gens qui n’usent que de langage interprétés, de mécanos de bas étage, de DBA’s…
Et je n’ai pas encore parlé du monde merveilleux de l’infra, qui virtualise à tout bras, qui sanise sans lunisé ce qu’il faut…Qui gonfle la becane sans réflexion ou à deux semaines d’un audit fait migrer cette grosse base encombrante sur une machine avec 10 fois moins de RAM. les backups vont mieux pour l’audit . Les rapports ne tournent plus… Et puis le nuveau logiciel de backup freeze tout en prenant des snapshots.. soupirs authentiques….
J’ai rencontré ci et là au cours d’audit, des dbas fatigués dont il me fallait valider le travail. Et prouver par A+B que la machine était puissante comme un tigre, configurée mieux que Madonna pour un show mais désepérement mise à plat par des curseurs et du dynamic SQL d’un autre age…
Solitude du DBA— lequel n’existe parfois que quand tout couine…
Je posterai bientôt un article sur quelques outils de préservation de l’espèce.
Courage et je vous salue tous!
Aujourd’hui, les 2 pieds dedans, je comprends…
Mes excuses si j’ai été un développeur con à une certaine époque 🙂 🙂 🙂
Just kidding of course!
Il n’y a un qu’un DBA qui comprend un DBA. Je partage ta solitude. J’ajouterai à la liste le développeur Java qui ne jure plus que par son mapping relationnel objet qui fait du select * et du left join à tours de bras et qui me dit: “Non mais je ne vais pas faire des procédures stockées, ce serait une régression technique”. No comment…