L’insight est donc d’abord un mode d’appréhension des phénomènes, une interprétation qui entend constituer en objet scientifique un moment cognitif spécifique : la saisie brusque d’une modification favorable du champ pratique, qui est localisée, incarnée dans une configuration perceptive virtuellement en train de basculer. C’est ce moment de restructuration perceptive où se manifeste le pouvoir de changer la signification donnée d’un objet en une signification neuve, et par là d’anticiper sur la nouvelle fonction possible. Köhler
Voila ce que le monde des sciences psychologiques a comme acception du mot Insight. Ca s’oppose au concept d’apprentissage par conditionnement des behaviouristes. Et j’aime assez faire un glissade sémantique vers notre monde de la BI. N’est-ce pas notre finalité et notre responsabilité de permettre cet instant où la masse nébuleuse des données prendra sens aux yeux de celui qui les manipule ?
Insight matters…
Après Gutenberg, après les autoroutes de l’information ( amusant comme cette expression sonne déjà vintage), vient le temps où tels des filets à nuages nous pouvons attraper et mettre du sens sur le brouillard de données qui nous entoure.
Ce monde sera-t-il façonné par les data scientist promis être le job le plus sexy de la décennie ? Big Data nous permet-il déjà de considérer notre environnement comme une boite de Petri géante ? Changera-t-il la face humaine ?
Le Quantified Self movement rendra-t-il réaliste cet épisode que nous avions proposé aux TechDays ? La chute tendrait à démontrer certaines résistances… : ) Bonne fin d’année à tous!!!